Des Juifs dans la collaboration : comment le CRIF (ex-UGIF) a aidé la Gestapo

Comment le CRIF (ex-UGIF) a aidé la Gestapo à constituer des listes de Juifs à rafler et à déporter.

Cet article est à lire après, en complément  de :
Pourquoi le mouvement sioniste a besoin de l'antisémitisme

La maison d'édition qui a publiée ce livre a été détruite et plus personne n'a osé le rééditer.

Car il faut bien comprendre que si le mouvement sioniste continu d'accuser les français d'aujourd'hui d'être les responsables de la Shoah, de faire payer le gouvernement français, comme dernièrement la SNCF, c'est pour maintenir l'antisémitisme.

Au final, la plupart des français ne comprennent pas pourquoi on continu à les culpabiliser, et cela fait naitre une profonde colère, et c'est ce qu'ils veulent, maintenir la division pour mieux nous contrôler.


Le but n'est pas d'accuser les juifs, mais de rappeler que le mouvement sioniste n'a aucune leçon de moral à donner aux français alors que de nombreux juifs survivants des camps ne comprennent pas pourquoi certains sionistes qui ont ouvertement collaboré avec les nazis, n'ont pas été jugé devant le tribunal de Nuremberg.
« Des Juifs dans la collaboration » est paru en 1980. L’auteur, le journaliste devenu historien Maurice Rajsfus, né en 1928, est issu de parents juifs polonais, morts en déportation à Auschwitz.

Maurice Rajsfus fut, lui-même, raflé au Vel d’Hiv alors qu’il n’était qu’adolescent (il en réchappa par miracle).

L’ouvrage est préfacé par Pierre Vidal-Naquet, historien connu notamment pour ses travaux sur le génocide juif et le négationnisme, qui apporte au livre son indispensable crédit.


« Des Juifs dans la collaboration » démontre, notamment, que de nombreux Juifs ont participé activement à la déportation de leurs coreligionnaires pendant la guerre et rend caduque l’argument (dominant, aujourd’hui) selon lequel l’État français est seul responsable de la déportation des juifs !

Cette distinction entre d’un côté les juifs de France, et de l’autre l’Etat français (donc les Français non-juifs), distinction créée par Jacques Chirac le 16 juillet 1995 au Vel d’Hiv, n’a donc pas lieu d’être.

Elle se révèle être ce qu’elle est : une nouvelle discrimination raciale, 50 ans après les faits, dans ce même Vélodrome d’Hiver.

Avec, faut-il l’ajouter, l’assentiment officiel des représentants de la communauté juive, comme en 1942 !
 
Aussi insupportable que cela puisse paraître, l’UGIF, ancêtre du CRIF (les Juifs de France n’étaient pas représentés à l’échelon national auparavant), mis en place par Pétain et les nazis (l’UGIF était en relation directe avec la Gestapo), aida à constituer des listes de Juifs à rafler et à déporter. Maurice Rajsfus témoigne autant qu’il relate les faits.

Dans la préface, Pierre Vidal-Naquet explique très clairement que c’est parce qu’aucun historien (lui, le premier) n’a voulu réaliser ce travail qu’un journaliste l’a entrepris. 

Le livre, qui propose une somme impressionnante de documents d’archives, de témoignages et d’analyses, n’a jamais été réédité depuis 1980…

Il n’a jamais été débattu dans les médias, par les politiques ou par la communauté juive. Et depuis qu’une bombe a explosé chez l’éditeur, EDI, l’auteur n’a plus jamais parlé de ce livre.

Seuls quelques exemplaires sont encore disponibles à l’achat.

J’ai dû débourser la modique somme de 67 euros (plus de 400 francs) pour acquérir cet exemplaire.

Cette situation est-elle normale pour un livre d’une telle valeur historique ?

Des sionistes dans la collaboration : une histoire bien connue mais une censure puissante

Notons, par ailleurs, qu’au moins deux autres livres sont sortis depuis sur la question, l’un en France en 2003 (« Un engrenage fatal : L’UGIF —Union générale des Israélites de France— face aux réalités de la Shoah, 1941-1944 »), l’autre aux États-Unis, en 1987 (le New York Times en a fait état : « The burden of conscience, French Jewish leadership during the Holocaust » (« Le poids de la conscience, les autorités juives françaises pendant l’Holocauste », de Richard I. Cohen).

Aucun média français n’a jugé utile de chroniquer ces deux publications…

Maurice Rajsfus développe dans son livre une analyse marxiste : à ses yeux, ce sont des Juifs bourgeois qui ont aidé à faire déporter des Juifs pauvres.

La plupart des membres de l’UGIF, pour ne pas dire la quasi-totalité, étaient en effet des notables.

Son analyse ne résiste cependant pas aux faits, car de nombreux notables juifs ont également été déportés.

Sans doute Rajsfus cherchait-il à éviter toute accusation en antisémitisme, même si ce marxisme dogmatique pouvait aussi correspondre à son idéologie (et, dans une large mesure, à celle de Vidal-Naquet).

En fait, la distinction est plutôt à faire entre Juifs français et Juifs étrangers, les responsables de l’UGIF étant tous français et ayant sacrifié les Juifs étrangers pour protéger les Juifs français…

Ce livre lève le véritable tabou qui pèse sur la participation des organisations juives de France à la déportation.

L’Histoire n’a pas d’idéologie. Elle se doit d’être une science au service de la vérité, et non une vérité d’État au service d’une dictature intellectuelle.

Ce tabou devrait être levé, et ne peut être levé que par les premiers concernés, à savoir le CRIF.

Des sionistes dans la collaboration : le CRIF face à son passé collaborationniste

Le CRIF compte en effet dans ses rangs, au plus haut niveau depuis de nombreuses années, et encore aujourd’hui, une personnalité qui avait accepté la carte de l’UGIF pour être couvert par cette institution (qu’il réprouvait par ailleurs).

Il s’agit d’Henri Bulawko, successivement membre du comité directeur du CRIF, puis vice-président du CRIF et enfin président d’honneur du CRIF.

François Mitterrand a reçu la francisque des mains même de Pétain, un fait qui lui a été reproché quand l’information a été rendue publique par Pierre Péan.

Dans le même temps, il n’y eut aucune polémique vis-à-vis de M. Bulawko, ni vis-à-vis du CRIF qui préfère mettre en avant sa création en 1943 par des groupes de résistants juifs, ce qui est tout à fait vrai aussi.

Des sionistes dans la collaboration: une résistance molle et une collaboration forte

Il y eut des activités de résistance au sein même de l’UGIF, de même qu’il y en avait à Vichy.

Cela n’empêche pas une organisation juive comme Akadem d’écrire ceci : « On peut cependant reprocher [aux dirigeants de l’UGIF,  un aveuglement quant à la réalité de la Shoah et de n’avoir pas appelé les Juifs à se défendre et à se cacher.

La plus grande tâche dans l’histoire de l’Union est constituée par les maisons d’enfants qui n’ont pas été dispersées à temps, et qui ont été raflées en juillet 1944 ! »

M. Bulawko a pu gravir tous les échelons du CRIF, jusqu’à en devenir le président d’honneur, alors qu’il avait accepté la carte d’un organisme qui a aidé à identifier puis à déporter les Juifs de France, sans que cela ne dérange personne, ni au CRIF, ni dans les médias, ni parmi les politiques.

Sous l’impulsion de François Mitterrand, ceux-ci ont préféré accepter de participer, année après année, au dîner annuel du CRIF.

Des sionistes dans la collaboration : une impunité totale

Pourquoi la France a-t-elle dû autant se repentir devant les représentants de la communauté juive, alors que les anciens membres de l’UGIF (qui, rappelons-le, cherchaient à éviter d’être déporté) n’ont jamais eu à répondre devant aucune autorité, ni judiciaire, ni politique, et encore moins médiatique ou communautaire ?
« Après la Libération, l’affaire sera étouffée et le procès public évité.

Un jury d’honneur sera pourtant constitué, mais il se réunira à huis clos et ses conclusions ne seront jamais connues », peut-on lire sur la 4è couverture du livre de Maurice Rajsfus.

Ajoutons que ce jury était présidé par Léon Meiss, président du CRIF…

Le tabou est donc profondément ancré.

Mais loin de permettre de mieux lutter contre l’antisémitisme, il ne fait que l’alimenter !

Source :
latunisiededina.blogspot.fr
resistance.actifforum.com
La maison d’édition de ce livre a été détruite par un attentat à la bombe, très certainement commandité par la mouvance terroriste sioniste, mais un résistant en a trouvé un exemplaire, l’a scanné et diffusé sur le net, téléchargez le vous aussi et soyez prêt à le remettre sur le net au cas ou la censure sioniste réussirait à détruire la page :

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