L’origine sumérienne et égyptienne de la Bible, les preuves

Pour des spécialistes des civilisations anciennes, il ne fait aucun doute que la Bible a été écrite à partir de textes sumériens et égyptiens.


Qui a écrit la bible ?

Il y a toujours eu de nombreuses controverses sur les auteurs de la Bible, et de nombreuses invraisemblance comme dans les textes attribués à Moise où il décrit son propre enterrement !

Au XIXe siècle des linguistes étudièrent la bible et en arrivèrent à plusieurs conclusions incroyables :

1- Il n’y a pas eu 1 mais 5 auteurs.
2- On retrouve le style précis de 4 auteurs totalement différents dans le temps, dans leur formations, leur manière d’écrire, de décrire, dans leur centres d’intérêt et leur choix de vocabulaire.
3- L’auteur 1 a été appelé J. parce qu’il est clair qu’il a appartenu à la tribu de Juda et parce qu’il parle de Yahvé, et pas d’Élohim (les dieux). Il a vécu entre -848 et -722 selon Friedman, et vers -920 selon Bloom.
4- l’auteur 2 est appelé E. parce qu’il utilise le pluriel Élohim signifiants «les dieux» donc des dieux comme dans l’histoire sumériennes. il est de la tribu d’Israël et a vécu entre -922 et -700.
5- L’auteur 3 a été appelé P. parce qu’il a été établi dans son usage des mots et son style qu’il a été prêtre.
6- L’auteur 4 a été appelé D. parce qu’il n’a travaillé que sur le texte du Deutéronome.
7- Il y a eu un 5eme auteur qui a découpé en tranches les textes des auteurs 1, 2, 3 et 4, les a posés bout à bout, puis les a rassemblés pour écrire un texte encore plus concordant et fédérateur.

L’origine sumérienne de la Bible : la création du monde, similitude entre la Genèse et l’Enuma Elish

Le professeur Alexander Heidel de l’Oriental Institute of Chicago a établi un tableau pour nous permettre de comparer un texte sumérien qui décrit la création du monde, l’Enuma Elish et le Livre de la Genèse, le résultat est extrêmement troublant :

Épopée de la création (env. 2000 av JC 

L’Esprit Saint et la matière cosmique sont coexistante et coéternelles.
Le chaos primordial : Tiamat enveloppée par l’obscurité.
La lumière provient des dieux.
Création du firmament.Création de la terre sèche.
Création des luminaires.
Création de l’homme.
Les dieux se reposent et font la fête.

Livre de la Genèse (env.900 av JC) 

L’esprit Saint créé la matière cosmique et existe indépendamment d’elle. La terre est un lieu désolé, avec l’obscurité recouvrant la profondeur.
La lumière est créée par dieu
Création du firmament. Création de la terre sèche.
Création des luminaires.
Création de l’homme.
Dieu se repose et sanctifie le 7e jour.

Le dieu Enlil sumérien devient l’El d’Abraham, les Élohim deviennent l’Eloha.

Abraham était sumérien, natif de la grande ville sumérienne Ur. Il connaissait forcément les dieux du panthéon sumérien, au sommet duquel se trouvait la Triade An, Enlil et Enki.

Selon la Bible, Abraham reçut un appel de Dieu alors qu’il avait 75 ans. Dieu lui demandait de quitter le pays de Sumer pour aller s’établir en Canaan (aujourd’hui Israël).

Mais qui était ce Dieu ? Dans l’hébreu du texte original c’était El, le dieu principal du panthéon cananéen, dieu de l’atmosphère, le dieu créateur du ciel et de la terre, père des dieux, celui qui règne sur les autres dieux.

El n’est d’ailleurs que la forme cananéenne du dieu sumérien Enlil.

Par transformations linguistiques successives Enlil (sumérien primitif) devient Ellil (akkadien) et El en cananéen.

Enlil était le dieu de l’air et du vent chez les sumériens. Chez les akkadiens, il était aussi le dieu de l’air et du ciel, pour finalement devenir le dieu créateur chez les cananéens.

C’est donc sous le nom de El que Dieu adressa cet appel à Abraham. Notons que le mot El en hébreu en est venu à désigner le Dieu unique, surtout dans les noms composés Isra-EL, Gabri-EL, Emmanu-EL, etc…

Dans la Genèse, il n’est dit nulle part qu’Abraham ou les patriarches avaient nié l’existence d’autres dieux. Il leur était simplement demandé de ne s’attacher qu’à une divinité particulière, c’est ce qu’on appelle « hénothéisme ».

Dans le livre de la Genèse, les patriarches ne prennent jamais position face aux autres dieux, ils se contentent de s’attacher à « El« .

Eloha et Elhoim sont une forme allongée d’EL, Eloha est le singulier : Dieu, Elohim est le pluriel : les Dieux, et le terme Elohim dérange les historiens car il est utilisé à plusieurs reprises dans la Bible. Trace des Dieux sumériens ?

Dans la bible il est écrit :
Elohim créa toutes les créatures vivantes sur terre Genèse 1,25
Elohim dit : faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance … Genèse 1,27

D’après Wikipédia :
« Eloha apparaît une soixantaine de fois dans la Bible hébraïque, généralement dans ses textes poétiques, la plupart des occurrences se trouvant dans le livre de Job.
À l’exception de quelques occurrences dans le livre de Daniel et dans les Chroniques, il désigne généralement le dieu d’Israël.
Elohim est au contraire l’un des noms divins les plus courants, apparaissant plus de deux mille fois.
Il semble, à l’instar d’El, être un nom générique et polysémique qui, s’il désigne le plus souvent l’Elohim d’Israël, est également employé pour des dieux païens (Exode 12:12, 18:11, 20:3 etc.) voire une déesse (I Rois 11:5) ou des hommes considérés comme supérieurs (Exode 4:16, I Samuel 28:13, Zacharie 12:8). »

Origine sumérienne de la Bible : L’histoire commence à Sumer

Samuel Noah Kramer, un assyriologue américain, spécialiste de Sumer et de la langue sumérienne, sortira en 1957 un livre qui deviendra son best-seller : «L’histoire commence à Sumer».

Dans ce livre il développe les quatre points communs entre un texte sumérien qui raconte l’histoire du dieu Enki et de la déesse Ninhursag à Dilmun (pays dont la description rappelle le Paradis) et le texte du jardin d’Éden :


1- Ninti (une déesse) est créé à partir d’une côte.
2- Le texte est un parallèle parfait entre Enki mangeant des plantes interdites et Adam mangeant le fruit défendu. Les deux sont perdants.
3- Le récit insiste sur la description du Paradis créé par Enki à Dilmun.
4- Le texte souligne l’accouchement aisé de Ninhursag et de ses filles-déesses, facilité que perd Eve dans le texte biblique…
Dans le texte sumérien c’est Enki qui «accouche» de ses maux dans la douleur.

Samuel Noha Kramer ajoute :

«En sumérien, côte se dit ti. La déesse créée pour guérir la côte d’Enki est appelée Ninti, «la Dame de la côte».
Mais ti signifie aussi «faire vivre». Les écrivains sumériens, en jouant sur les mots, en vinrent à identifier «La Dame de la côte» à «la Dame qui fait vivre».
Et ce calembour littéraire passa dans la bible où il perdit naturellement sa valeur puisqu’en hébreu les mots qui signifient «côte» et «vie» n’ont rien de commun.

C’est en 1945 que je découvris cette explication.
Je m’aperçus plus tard que l’hypothèse à laquelle j’étais arrivé de mon côté avait déjà été suggérée trente ans auparavant par un grand assyriologue français, le père Vincent Scheil, ainsi que me l’apprit l’orientaliste américain William Albright, qui fit paraître mon travail.»

Le père Vincent Scheil, qui serait donc le premier à faire le lien entre le texte sumérien et la Bible, n’est pas n’importe qui, c’est le découvreur en décembre 1901 de la stèle du code de Hammourabi et il était membre de l’institut et directeur d’études à l’École des hautes études.

Si il n’a laissé aucun commentaire sur le sujet, on peut comprendre pourquoi, en tant qu’homme d’église !

Des exégètes bibliques contemporains comme John Rogerson et Philip R. Davies tous deux professeurs d’études bibliques à l’université britannique de Scheffield et auteurs du prestigieux «The Old Testament World» notent :

«Dans le chapitre 3 du livre de la Genèse, on retrouve trois points communs avec l’histoire d’Enki et Ninhursag à Dilmun :

D’abord l’existence d’un endroit où la mort n’existe pas et où les animaux sont inoffensifs (voir aussi Isaïe 11:6-9) ;

Ensuite l’arrivé de la maladie et de la mort qui sont le résultat d’avoir pris et mangé une plante ;

Et enfin l’accouchement d’une descendance qui est le résultat de douleurs corporelles, quoique plus masculines que féminines».

Le professeur Evans, dans son livre «Paradise Lost and the Genesis» porte lui aussi l’attention sur la côte d’Éve :

«Les mots sumériens pour côte «ti» et vie «til» étaient représentés par le même idéogramme ; donc la déesse Nin-ti pouvait aussi bien être la «dame de la côte» que la «dame qui donne la vie». 

Pour les spécialistes, cet ancien calembour a été repris dans la version hébraïque, donnant ainsi naissance dans le Livre de la Genèse à Éve et à ses titres alternatifs».

Atrahasis (Ziusudra), le Noé sumérien

L’épopée d’Atrahasis ou Poème du Supersage a été rédigée en langue sémitique akkadienne, elle date probablement du XVIIIe siècle av. J.-C. 

C’est une compilation des mythes traditionnels mésopotamiens de la Création et du Déluge, on y retrouve la création de l’homme à partir d’argile, l’histoire de Noé et la fin du temps des patriarches.

Résumé du Poème du Supersage

Avant la création de l’homme, les Dieux étaient divisé en deux groupes, les divinités supérieurs, les Anunnaki et les divinités de second ordre, les Igigi.
Les Igigi étaient les serviteurs des Anunnaki mais un jour ils en ont eu marre et se sont mis en gréve !

Les Anunnaki se sont trouvé bien embêté jusqu’à ce qu’une solution fut trouvé : la création des hommes !

L’homme serait une création à l’image des dieux sauf qu’il ne serait pas immortel, n’aurait pas leurs pouvoir et devrait travailler à leur service à la place des Igigi.

La solution fut acceptée et les hommes furent créé par le Dieu Ea (Enki) et la Déesse Ninmah (ou Ninhursag aussi appelé Mama, la mère universelle ?) à partir d’argile et du sang du Dieu Wê-ilu, un Dieu colérique sacrifié pour l’occasion (qui serait à l’origine de la colère des hommes).

La suite de l’histoire raconte que les hommes servir les Dieux parfaitement mais ils se multipliaient trop rapidement, faisaient trop de bruit et finirent par déranger les Dieux qui décidèrent de les exterminer.

Enlil (El), le dieu suprême, envoya de terribles épidémies et la famine pour décimer les hommes mais Ea (Enki), le créateur, déjouait toujours ses plans par l’intermédiaire de son protégé Atrahasis, le « très sage », un homme qui prévenait les siens à chaque danger.

Enlil, après les échecs de ses tentatives pour exterminer les hommes, fut de plus en plus exaspéré et décida d’en finir en déclenchant le Déluge et en interdisant à Ea de communiquer avec eux.

Mais ce dernier contourna la difficulté en s’adressant à Atrahasis en songe. Il lui ordonna de construire une arche étanchée au bitume et d’embarquer avec lui les spécimens de tous les êtres vivants.

À peine l’écoutille du bateau d’Atrahasis avait-elle été fermée, que le Dieu Nergal arrachait les étais des vannes célestes, et que Ninurta se précipitait pour faire déborder les barrages d’en haut.

Adad étendit dans le ciel son silence de mort, réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumineux.

Les dieux Anunnaki enflammèrent la Terre tout entière. Les flots couvrirent même le sommet des montagnes.Six jours et sept nuits durant, bourrasques, pluies battantes, tonnerre, éclairs et ouragans brisèrent la Terre comme une jarre.

Les dieux eux-mêmes étaient épouvantés : prenant la fuite, ils escaladèrent jusqu’au ciel d’Anu où, tels des chiens, ils demeuraient pelotonnés.

Le septième jour, la mer se calma et s’immobilisa, et l’arche accosta au mont Nishir. Dix jours plus tard, ayant retrouvé ses esprits, Atrahasis prit une colombe et la lâcha ; la colombe s’en fut, mais elle revint.

Ensuite, il prit une hirondelle et la lâcha ; l’hirondelle s’en fut, mais elle revint. Enfin, il prit un corbeau et le lâcha ; le corbeau s’en fut, mais ayant trouvé le retrait des eaux, il picora, croassa, s’ébroua, et ne revint pas.

Alors, Atrahasis dispersa aux quatre vents tous les spécimens des êtres vivants qui se trouvaient encore dans l’arche, et fit un sacrifice : disposant le repas sur le faîte de la montagne, il plaça de chaque côté sept vases-rituels à boire et, en retrait, versa dans le brûle-parfum, cymbo, cèdre et myrte.

Les dieux, humant la bonne odeur, virevoltaient comme des mouches autour du sacrificateur. Enlil constata après le désastre que ses plans avaient été une fois de plus déjoués, néanmoins il garda son calme car il avait comprit que la disparition des hommes ramènerait à la situation qui avait entraîné leur création.

Pour le récompenser, il accorda alors l’immortalité à Atrahasis, mais fit en sorte que les humains troublent moins sa quiétude, en exigeant d’Ea qu’il diminue la durée de vie des hommes, et en introduisant la maladie, la stérilité, et d’autres faiblesses aux hommes.

Par la suite, Atrahasis alla s’établir à l’embouchure des Grands Fleuves, dans le Jardin de Dilmun où demeure Ea. Selon la légende mésopotamienne, il y vit toujours.

La diminution du temps de vie des hommes dans la Bible

On peut remarquer que la Bible suit aussi les textes sumériens en ce qui concerne le temps de vie des hommes mais sans en donner d’explication :

Le Noé biblique aurait vécu 950 ans, son grand-père Mathusalem, 969 ans et son père Lamech est mort « jeune » à 777 ans, ensuite après Noé le temps de vie diminue effectivement, son fils Sem vit 600 ans, le fils de Sem, Arpakshad vit 438 ans et cela diminue jusqu’à nous.

Origine sumérienne de la Bible : Sargon, le Moise sumérien

Selon la Bible, les Hébreux étant trop nombreux, un pharaon aurait ordonné de mettre à mort leurs enfants mâles à la naissance.

Une femme de la tribu de Lévi cacha alors le sien pendant trois mois. Puis :
« ne pouvant le cacher plus longtemps, elle lui trouva une corbeille en papyrus, l’enduisit de bitume et de poix, y mit l’enfant et le déposa dans les joncs sur le bord du Fleuve ».

On connaît la suite, la fille du pharaon trouve l’enfant, lui donne sa mère pour nourrice et l’élève au palais.

Une histoire semblable est décrite dans les tablettes sumériennes. Selon ces textes, Sargon 1er, le conquérant des cités sumériennes, aurait été abandonné bébé aux eaux de l’Euphrate par sa mère « dans un couffin d’osier scellé par du bitume ».

Des textes du VIIe siècle av. J.-C. découverts à Ninive — donc postérieurs de seize siècles à Sargon, mais contemporains de la date probable de rédaction des plus anciens livres qui formeront la Bible par la suite — relatent ainsi son accession au pouvoir:

« Ma mère était grande prêtresse. Mon père, je ne le connais pas. Les frères de mon père campent dans la montagne. 

Ma ville natale est Azupiranu « ville du safran », sur les bords de l’Euphrate. Ma mère, la grande prêtresse, me conçut et m’enfanta en secret. 

Elle me déposa dans une corbeille de roseaux, dont elle scella l’ouverture avec du bitume. Elle me lança sur le fleuve sans que je puisse m’échapper. 

Le fleuve me porta ; il m’emporta jusque chez Aqqi, le puiseur d’eau. Aqqi le puiseur d’eau me retira du fleuve en plongeant son seau. Aqqi le puiseur d’eau m’adopta comme son fils et m’éleva. 

Aqqi le puiseur d’eau m’enseigna son métier de jardinier. Alors que j’étais jardinier la déesse Ištar se prit d’amour pour moi et ainsi j’ai exercé la royauté pendant cinquante-six ans. »

Ce récit ressemble beaucoup à celui de la naissance de Moïse, rédigé par des prêtres judéens qui étaient précisément, au VIIe siècle av. J.-C., en exil à Babylone lorsque cette histoire surprenante était raconté des rives du Tigre, en Irak, à celles du Tibre, en Italie.

La motivation est différente, sa génitrice, une grande prêtresse, avait voulu dissimuler le fruit d’une liaison illicite avec un inconnu. La méthode est cependant identique…


Les origines égyptiennes de la Bible

Les hébreux vivaient entre deux grandes civilisations avec lesquelles ils se sont mélangés. Les auteurs de la Bible ne se sont pas seulement inspirés des sumériens mais aussi de la culture égyptienne qui leur a donné l’écriture !

L’alphabet hébreu vient des hiéroglyphes égyptien !

Les historiens se demandaient comment un peuple qui n’avait pas créé de grande civilisation avait pu inventer une écriture, on sait aujourd’hui que l‘alphabet hébreu vient de l’Alphabet protosinaïtique qui viens lui même des hiéroglyphes égyptien.

Même des spécialistes de la Kabbale le reconnaissent comme Marc Alain Ouaknin dans son livre « Mystère de la Kabbale » (p 296).

Sur Wikipédia : « L’écriture égyptienne n’est plus utilisée actuellement pour écrire quelque langue moderne que ce soit. Cependant, selon certains chercheurs, c’est elle qui, via le proto-sinaïtique, aurait donné naissance à l’alphabet phénicien, lequel, à son tour, sera à l’origine des alphabets hébreu, araméen et grec, donc des caractères latins et cyrilliques ».
Roger Sabbah, égyptologue, archéologue et chercheur a fait des découvertes incroyables avec son frère :

Dans le tombeau de Toutankhamon, ouvert en 1923, figuraient des inscriptions rédigées en hiéroglyphes insolites, certaines lettres ressemblant à s’y méprendre – forme, prononciation, valeur symbolique – à l’alphabet hébreu.
La coïncidence, à l’époque, n’émut personne. Pas plus que celle-ci: sur un mur du tombeau, le double « cartouche (la signature gravée) d’un obscur pharaon, Aï, dont le nom, en hiéroglyphes, ressemble à celui, dans la Bible araméenne, de Dieu, prononcé Adonaï (Aton-Aï).

Et, à l’entrée de la salle du trésor, gardant la tombe, couché sur un coffre, le chien Anubis (ou Anapi): en hébreu, « Nabi » signifie « gardien de la loi ».
Chien et coffre étaient recouverts d’un tissu sacré rappelant le châle de prière des Hébreux.

Le coffre à brancards, lui, pourrait s’apparenter à l’ « Arche d’Alliance » telle qu’elle est décrite dans la Bible.

Arguant de ces similitudes – il y en a bien d’autres -, les frères Sabbah ont relu de fond en comble les textes.
Ils en ont déduit que la langue hébraïque était issue des hiéroglyphes, stylisés. Et, dès lors, tout s’est éclairé: les énigmes de la Bible, les noms aux consonances étranges parce qu’étrangères, les personnages, l’Histoire.


Et là, je dois faire une parenthèse, qui permet aussi de comprendre pourquoi ses découvertes sont cachées au public :

Histoire réelle et manipulation politique

Après la découverte du tombeau de Toutankhamon en 1922, il y a eu une polémique à propos de documents qui remettaient en cause l’origine du peuple juif et qui auraient disparu.

Ce qu’il faut garder en tête c’est que Lord Carnarvon, présenté comme l’homme qui finançait les fouilles, était en fait ruiné et que c’est la famille Rothschild qui finançait les recherches.

La femme de Carnavon était une Rothschild et cette famille connue pour son rôle dans la création d’Israël avait tout intérêt à ce que ces faits soit cachés au public.

Mais aussi, si ils ont financé ses recherches en se cachant derrière Lord Carnarvon, c’est qu’ils savaient déjà ce qui allait être trouvé dans le tombeau…
L’origine juive des juifs d’Europe est remise en question depuis des siècles, comme celle des juifs séfarades, les premiers seraient issus de populations turco-khazars convertis et les seconds de tribus berbères, voir ce qu’en dit l’ancien ministre Luc Ferry :



Il reconnaît à un moment que ces faits sont connus depuis toujours mais que l’on n’a pas le droit d’en parler pour ne pas mettre de l’huile sur le feu à propos du conflit israélo-palestinien..

Avant la création du sionisme (mouvement financé par la famille Rothschild), la théorie selon laquelle les juifs d’Europe venaient de population turco-khazars convertis au judaïsme était dominante, aujourd’hui, ceux qui osent en parler subissent d’énormes pressions alors que des preuves génétiques vont aussi dans ce sens (voir les travaux du Dr Eran Elhaik), et tout cela toujours pour la même raison : la vérité met en danger l’existence légale d’Israël !

Mais comme vous le savez maintenant, tout ce conflit est basé sur des mensonges…

La sagesse égyptienne dont se nourrit la Bible

Des extraits de la Kabbale (pratiques ésotérique), que l’on croyait juive (donné par Dieu à Moise sur le mont Sinaï), ont été trouvé sur des textes égyptien plus anciens et fait sûrement partie de l’enseignement des anciens transmit dans les écoles de mystère et qui serait aujourd’hui enseigné par les francs Maçons et les Roses croix.

Murat Ozgen, franc-maçon turc, remarque ceci à ce propos :

« Il est évident que la Kabbale a été élaborée de nombreuses années avant que la Thora n’existe.

La section la plus importante de la Kabbale est la théorie sur la formation de l’univers.
Cette théorie diffère considérablement de l’histoire de la création telle qu’elle est acceptée par les religions théistes.

D’après la Kabbale, au début de la création, des choses appelées Séphiroth, ce qui signifie « cercles » ou « orbites », avec des caractéristiques à la fois matérielles et spirituelles prirent forme.

Il y avait en tout 32 de ces choses. Les dix premières représentaient le système solaire et les autres les masses d’étoiles dans l’espace.
Cette particularité de la Kabbale indique qu’elle est étroitement liée aux systèmes astrologiques anciens de croyance…

Ainsi, la Kabbale est très éloignée de la religion juive et bien plus étroitement liée aux anciennes religions mystérieuses de l’Orient. »

On retrouve dans la Bible un poème du pharaon Akhenaton, dédié à la base à Aton le Dieu solaire.

Vers -1200, le sage Aménémopé écrivit une liste d’une trentaine de maximes et recommandations pour éduquer son fils.

Quelques siècles plus tard, ce texte sera repris pratiquement tel quel dans la Bible, en Proverbes 22:17 à 23:11.

La séparation des eaux

Le récit de l’exode décrit l’un des plus incroyables miracles de la Bible : l’ouverture des eaux de la mer pour laisser passer les israélites en fuite (Exode 14:21-31).

Ce récit n’est pas le premier en son genre. La troisième histoire du papyrus « Westcar », datant de -2500 environ, cite une histoire semblable :
Une jeune fille laisse malencontreusement tomber une amulette très précieuse dans les eaux d’un lac.

A la demande du roi, un magicien sépare les eaux, retrouve le bijou et le rend à sa propriétaire.

Le Moise qui a régné sur l’Égypte

L’une des théories possible sur l’origine de Moise, voir aussi le lien vers l’article donné plus haut sur le secret de Toutankhamon.

Si on ne trouve pas de trace du Moise de la bible chez les égyptiens, il y a bien des traces d’un Moise à la cour d’Égypte, voici son histoire :

De 1197 à 1190 avant notre ère, l’Égypte est gouverné par le vieux pharaon Seti II (1203 – 1197) successeur de Merneptah.

Tausret est l’épouse principale de Seti II.

Le gouvernement du pays est assuré par un homme de confiance de Seti II, issu de la métropole « Pi Ramses« . Il fut élevé avec la noblesse égyptienne, mais il est Cananéen d’origine.

De nombreux cananéens ont participé à la création de Pi Rameses. Leur culte s’y exprime dans le temple d’Astarté et dans celui de Sutekh, assimilé à un Baal égyptien.

Le nom de cet homme est en égyptien « Mssw » et se lit « Moise« .
Le malheur frappe le pharaon Seti II, son fils premier né meurt et il le suit dans la tombe. (ce qui a peut-être inspiré la mort du fils premier né de Pharaon dans les dix plaies d’Égypte)

Shotelel, seconde épouse du pharaon lui avait aussi donné un fils : Siptah mais il est atteint de poliomyélite.

« MSSW« , Moise ou Beya (son nom cananéen) obtient de Tausret, la première épouse du pharaon défunt, qu’elle accepte de voir le jeune Siptah, fils de Shotelel, monter sur le trône d’Égypte.

Il convainc également Shotelel, Cananéenne également, d’accepter en échange la désignation de Tausret comme « grande régente de tout le pays ». Lui même portera le titre de « grand chancelier de tout le pays » et il gouvernera le pays avec elle.

Mais dans la réalité, Moise exerce le pouvoir directement et son arrogance provocante ainsi que ses maladresses ont tôt fait de souligner ses insuffisances et sa légèreté.

Sa religion de Canaan lui fait mépriser les traditions et rites égyptiens jusqu’au sacrilège. Il se fait représenter dans une statue, assis lui-même sur le trône de Ra, avec le jeune pharaon sur ses genoux !

Il se fait désigner comme « celui qui a mis le roi sur le trône de son père« , appellation réservée uniquement au Dieu Amon Ra !

Moise (Beya) réunit toute les conditions pour précipiter la chute de la dynastie. Les princes d’Égypte ne tardent pas à se révolter et prennent les armes.

Emporté par la maladie, le jeune pharaon Siptah décède à son tour et Tausret se proclame aussitôt pharaon. Une seule femme avait osé faire cela avant elle, la grande Hatchepsout.

Tausret régnera moins de deux ans et devra s’enfuir devant les armées égyptiennes que le futur pharaon d’une nouvelle dynastie, le prince Sethnakt, a pu rallier à sa cause.

Poursuivis par les armées de Sethnakt, Tausret et Moise avec leur compagnon de route vont devoir emprunter la route du sud et s’enfoncer dans le Sinaï comme le Moise de la Bible.

Dans sa fuite Moise est toujours accompagné de Tausret dont le nom royal porte l’épithète de « Bien-aimée d’Amon« , « Myriam » en Égyptien, comme le prénom de la sœur de Moise dans le récit biblique….

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